OUUUAAAIIISSSSS!!!!!
Une critique en règle, argumentée, et touffue.
Je kiffe, Merle, t'es la première sur le net je crois (j'ai pas essayer de promouvoir ça que dans ce forum).
merle a écrit:Sereb, je regarde le premier, sur la folie des hommes. Ce ne serait pas toi la voix off ...? Il me semble que oui :p et le seul reproche que je te ferais, c'est que tu parles un peu vite et pas toujours très intelligiblement. Je pense que ça peut sembler "bizarre" parce que tu n'as pas le "ton classique" du journaliste, donc on est pas vraiment habitué.
C'est bien moi la voix off (dans l'autre épisode aussi d’ailleurs), a la base j’étais pas chaud pour le faire, je comptais prendre un vrais comédien et passer par un studio. Mai j'ai été pressé par le temps, et du coup je l'ai fait un peut a l'arrache, (je suis pas comédien, j'ai un cheveux sur la langue, ma diction est pas terrible, j'ai pas les équipements/locaux pour faire un truc top...). Bref c'est un peut du système D. Le problème c'est que ça a plutôt plus a mes boss, donc je sait pas si je pourrais mettre une vraie voix sur les prochains numéros.
merle a écrit:Du coup je te donne mes remarques, mieux vaut tard que jamais hein ^^"
- Le "générique" est top je trouve
Merci, j'en suis aussi assez fiers.^^
merle a écrit:- Niveau lumière c'est pas terrible je trouve, l'image est terne et peu contrastée, du coup ça fait gris, plat, et presque "flou" du coup. C'est moins prononcé sur les gros plan, vu qu'on capte mieux la lumière en GP.
La, tu touche un vrais drame, j'ai pas de matos de lumière, donc c’était en light "démerde toi sur place" (avec tous les problèmes que ca peut avoir). Du coup, puisque mon sujet était sous exposé, j'ai improvisé un étalonnage qui est par la suite devenus un choix assumé. Le sujet et le fond, sur les deux angles, ont un traitement différend, le sujet est saturé, rehaussé, et le fond est désaturé, plus sombre, et flouté. Ca donne cette image particulière un peut porno des 70es je trouve. Mais, le fond prenant plus d'espace, ça donne ce coté "grisâtre". Malheureusement, tant que je partirais pas tourné avec des mandarines, je pourrais difficilement faire mieux.
merle a écrit:Par contre c'est une très bonne chose de mettre le time code sous les extraits de film, ça permet de bien se repérer (même en ne connaissant pas le film), et ça authentifie votre source je pense.
Authentifier je sais pas, mais quand on cite un bouquin, on donne l'extrait entre guillemets, l'auteur, l’éditeur, l'année, et la page ou on peut trouvé l'extrait. Moi, quand je cite un film, mes fondus au noir sont des guillemets, et mon timecode est la page. Ça me paraissais plutôt naturel, et je suis même étonné que peu de gens le font. Le timecode peut aussi avoir une fonction qui sert le propos, comme quand a l’épisode 1.1, l’interviewé dit que des le début du film, la catastrophe est annoncée, et l'extrait qui suit nous dit qu'il y a un problème, et le timecode nous indique que c'est a 5 minutes.
merle a écrit:J'aurais pour ma part ajouté l'année de sortie du film, parce que ça ne semble pas anodin pour justement replacer les propos cités dans le contexte de l'époque.
L'année de sortie est donné quoi qu'il arrive dans les crédits de fin. Pour la folie des hommes, ca me parait anodin, que le film date de 1980 ou 2011, il reste une version romancée d’évènement survenus au début des années 60. Pour le syndrome chinois c'est très important, parce que le film s'inscrit dans l'industrie nucléaire de la fin des années 70, qu'il est sortis quelques jours avant l'incident de Three miles island, et que l’interviewé passe son temps a dire que ça a pus se passé comme ça aux usa a cette époque, mais aujourd'hui en France c'est très différend. Vue que pour ce film, l'année de production est importante, c'est, en plus des crédits de fin, dit au début dans le commentaire.
merle a écrit:- Pour le montage, euh j'ai pas porté un œil très très attentif, mais j'ai l'impression qu'il y a certaines coupes un peu raides, un passage au gros plan pile entre deux phrases par exemple, alors que ça passe mieux si ya une amorce d'un plan à l'autre. Celui à 10'32'' par contre passe très bien.
Si tu n'as pas été attentive, c'est que le montage remplis sa tache. Les changement de plans ont deux utilitées, rythmé, et découpé dans la parole. En gros, une fois sur deux, quand on passe de gros plan a plans d'ensemble et inversement, c'est que j'enchaine ses idées aux montage différemment que ce qu'il a fait au tournage (pour différentes raisons, rythme, clartés, répétitions, densité et utilité du propos...) Les changement de plans au milieux de phrases ne me gênent pas plus que ça, parfois ils étaient obligatoires, parfois non. Peut tu me dire ou ca t'as gêné? (et 10'32'', c'est la longueur de la première partie de la première émission, faut regardé le temps de gauche de la barre)
merle a écrit:Je passe au syndrôme chinois.
- Le premier plan qui fait office de "plan d'ensemble" en quelque sorte (pour situer le mec dans son milieu de travail quoi) me gène un peu à cause du pc portable qui parasite ton cadre je trouve. ça donne envie de l'écarter avec la main un peu tu vois ? lol.
C'est vrais que c'est un peut parasitant. Âpres, il y a deux choses, premièrement, pour les deux numéros, le décors aide énormément a caractériser le personnage qui y travaille, le chercheur passionné et touffus dans son bordel ambiant, et le directeur clair, précis, a la parole de politique et aussi excitant qu'un expert comptable dans un bureau tellement clean qu'on pourrais le lécher. Son pc portable fait partie intégrante de ce décors. La seconde chose, c'est que il lisais le film dessus. Même si ils l'avaient vus dans les jours précédant l'interview, je leur ai repassé des extraits pendant l'interview pour qu'ils les commentent.
merle a écrit:- Le premier plan rapproché est pas super bien cadré (au niveau du haut de son crâne), mais le suivant (plan rapproché j'entends) est nickel.
Je suis d'accord, apres, le truc, c'est que je raccorde un gros avec un ensemble, ou l'inverse, et je suis souvent obligé de changé de plan a un moment et pas a un autre, donc faut aussi faire des compromis et accepté au montage des plans qui aurais pus être mieux cadré.
merle a écrit:- Le lien avec les scènes de film est vraiment bien foutu par contre, ça s'intègre parfaitement dans l'entretien avec l'"expert". A ce niveau là c'est très agréable à regarder.
Merci. Dans le concept du programme, ce jeu de ping pong entre le film et l'expert est très important pour gardé le lien, pour le rythme, et tous les extraits utilisés sont justifiés dans la mesure de ce que l’interviewé en dit, aucune seconde du film est la gratuitement (même si parfois cette justification est moins évidente).
merle a écrit:- La lumière pour celui ci est un peu mieux (surement dû à un éclairage / temps différent dans ce lieu ci), mais ya toujours cet aspect un peu terne. Je sais pas si ça vient de ton matos, de l'éclairage pendant l'entretien ou d'un choix personnel, mais ça m'apparait un peu plat et tristounet.
Deux choses, meilleures conditions d’éclairage sur place, et application de mon principe d’étalonnage. Même si pour le coup, c'etait moins "obligatoire" l'eclairage etait quand même pas top et ca garde une unité de traitement entre les épisodes, un principe de réalisation quoi. C'est vrais que ca applatis, apres, son bureau etait triste a mourir de base hein.^^
merle a écrit:Après, je ne suis pas super familier avec la réalisation de documentaires / interviews, donc les éléments techniques que je souligne ne sont peut-être pas les plus pertinents. Je serais tenté de dire qu'un troisième angle de vue pourrait être intéressant lors des interviews. Je peux pas te dire lequel en particulier, mais histoire d'apporter un peu de variation dans tes plans. Le petit zoom-arrière passe bien je trouve.
Une troisième cameras, après, c'est du budget en plus, je préfère le consacrer dans de la lumière et de la voix off la ^^. Apres, il y a aussi la question de "ou la mettre" parce que intervieweur est absent du film (on entends pas mes questions, on ne me vois pas), et mettre une troisième cameras sur sa gueule me parais un peut too much.
merle a écrit:Je sais pas exactement comment se passe le tournage d'ailleurs pour un documentaire, si tu fais plusieurs prises de l'interview sous différents angles et tailles de plan comme pour un film ou si ça s'opère différemment. (parce que m'est avis que ça se sentirait niveau fluidité de phrases mais bon ché pas)
C'est assez simple, je l’interview une seule fois, avec deux cameras, et je découpe tout ça ensuite. Je ne lui demande pas de me refaire une réponses (ou de rares fois, quand le mec est pas clair et que tu peut condensé sa réponse en quelques phrases).
merle a écrit:Sinon je me demandais, comment se fait le choix de films ? Tu choisis ton thème et tu trouves un film pour y coller, ou bien tu tombes sur un film et tu te dis que ce serait intéressant d'étudier les risques dans ce film ?
Un peut les deux, j'ai établis une liste d'une dizaine de films "a traiter", que j'ai trouvé par recherche ou par ce que je suis tombé dessus. Le truc c'est que mes critères de sélections sont draconiens.
merle a écrit:Comment argumentes-tu ton choix de films assez méconnus et donc pas "grand public" ? (même un vieux film j'entends, un bon gros classique parlerait surement à plus de monde ?) Il y a des tas de films contemporains d'ailleurs et qui traitent allègrement de gros trucs du style (risques nucléaires, barrages, catastrophes naturelles et compagnie), ya matière à exploitation non ? (et surtout à critique des gros blockbusters qui ont souvent des bases scientifiques un peu bancales!)
Bien justement, c'est super chiant de trouver des films et il y en a pas tant que ça qui conviennent. Au début, avant de me consacrer a la recherche de films, je me disais comme toi, qu'il y en aurais pleins, et bien non. Les films que j'ai sélectionné, je m'en fous de leur nationalité, ou de leur nombre d'entrées, de leur réception critique et qualité, je cherche des films qui parlent de risque majeur, ne contenant pas d’éléments fantastiques ou de SF, et étant distribué en France. Donc ça exclue les zombie, les épidémies ne sont pas un risques majeur (je sait c'est bizarre), les aliens, les maya, le nucléaire militaire, les attentats, l'avalanche en temps que risque sportif, l'incendie en temps que risque domestique... et ils doivent en parler suffisamment (de manière bancale ou plausible, on s'en fout), pour qu'un expert puisse avoir des trucs intéressant a raconter.
Et bien au final, il reste plus grand chose en fait, j'ai virer pas mal de films sur ma liste et la je suis arrivé a 12 (inclus c'est deux la), et c'est juste ce dont j'ai besoin, mais si t'as des idées, je te jure, hésite pas. Et rassure toi, il y a quelques blockbusters.
merle a écrit:En tout cas c'est vraiment intéressant et novateur comme démarche, même si j'avoue que les sujets traités sont un peu aux limites de mon domaine de compréhension (ou d'intérêt probablement) lol
J'espère que mes remarques ne seront pas mal interprétées, loin de moi l'idée de vouloir tacler ou paraitre désagréable hein
Merci. Crois moi c'st dur quand on parles de risque de pas aire des trucs chiant a la arte a 4h du mat. Même avec toute la bonne volonté du monde. Et tu peut y aller, je ne prends jamais mal la critique expliquée.
merle a écrit:Je mets dans mes favoris en tout cas pour surveiller les prochaines émissions
Cool, on a prévus d'en faire plus ou moins un par mois, le prochain seras sans doute "Sinking of Japan" de Shinji Higushi, un truc assez prophétique par rapport au séisme du Tohoku, analysé par un tectonophysicien.