totoro7 a écrit:Intéressant comme avis, frenchlook. Je reste sur mon point de vue, mais, comme tu le dis et bien, c'est un truc d'occidental. D'européen, plutôt, car même les américains se permettent plus de sentimentalisme. Je ne travaille pas à la mine, mais il est vrai que je ne peux pas trop verser des larmes par ci et par là, qui me prendrait au sérieux, sinon? Et oui, mon père aussi est mort "tragiquement", j'ai eu deux jours de congé pour aller l'enterrer en Angleterre, sinon bye bye, il a des chômeurs sur la liste d'attente. (Yoshiki, t'as vu ça, mon choux? ça c'est la mort à l’européenne, la mort express)
Je pense que c'est culturel. Qu'il il a des milieux qui te permettent de pleurnicher et d'autres qui ne te le permettent pas.
J'avais bien cru comprendre à al lecture de tes différents messages que ton père était décédé.
Maintenant tu ne peux pas lui reprocher qu'il souffre encore de son absence aujourd'hui.
Il ne faut pas oublier qu'il a perdu son père alors qu'il était très jeune ce qui est plus traumatisant que lorsque l'on est adulte (je pense).
Mon père est mort aussi, des suites d'un cancer, j'étais en plus enceinte de mon deuxième enfant.
j'étais là lorsqu'il a rendu son dernier souffle.
Mais jamais je ne me permettrais de dire que ma souffrance est supérieure à qui que ce soit.
Et pour ma part, afin de m'absenter plus que les 4 jours qui m'étaient accordé par ma convention collective, je suis allée voir un médecin afin qu'il m'arrête.
Je me suis absentée au total 15 jours et je suis, moi aussi, retournée au travail, car malgré tout la vie continue...
Je compatis face à la douleur de Yoshiki lorsqu'il évoque la mort de son père, maintenant que je sais ce que ça fait. Je ne le blâme pas aujourd'hui de verser une larme lorsqu'il en parle, il est humain et c'est sa façon de réagir.
Je sens de l'amertume et c'est dommage, tu es bien jeune pour ça.
En conclusion, chacun réagit à sa manière aux coups durs de la vie, y a pas de barème et ce n'est aucunement un concours.