Help Dissert' S.E.S

Introduction a écrit:Depuis les années 1970, on a vu le nombre d’emplois précaires augmenter de plus de 6.5 points, et le chômage, lui, augmenter de plus de 9 points.
On sait donc que les classes populaires représentent la classe qui dominé par les autres dans les plans du statut et au caractère professionnel. De ce fait, pouvons-nous réellement parler d’un déclin des classes populaires en France ?
Nous verrons donc que, en effet, il y a bien un déclin des classes populaire dans notre pays, mais nous verrons ensuite que ce constat reste assez mitigé dans l’ensemble.

• Les conflits n'ont plus la même force
  
• Essor de la classe moyenne
  
• Les français se situent dans la classe moyenne
  
• Déclin du nombre d'ouvriers
  
• Essor des professions intermédiaires et cadres
  

• Les groupes sociaux restent inégaux.
  
• Employés + ouvriers = Grand nombre de personnes dans les classes populaires
  
• + 6.5 points d'emplois précaires
  
• La classe laborieuse d'aujourd'hui englobe une partie des employés
  

Première Partie a écrit: Nous allons voir dans cette première partie que les classes populaires (ou ouvrières) sont en déclin, comme le dit K. Marx, puisqu’elles se diluent dans la classe moyenne. Nous allons voir pourquoi.
On peut suggérer que cette moyennisation des classes est arrivée du fait de la tertiairisation, et de la culture et de la consommation de masse, ainsi que de la généralisation de l’enseignement, qui permet d’accéder à la même culture. De ce fait, les clivages entre les classes, que ce soit au niveau de la consommation ou des revenus, sont réellement réduits. On peut donc parler d’une classe moyenne, où les personnes suivent un même mode de vie, avec toutefois des différences, mais sans marqueurs culturels et identitaires fort.
La moyennisation des classes est donc une raison de la disparitions peu à peu des classes populaires. On peut même remarquer une diminution de 8 points du taux de pauvreté en 30 ans. De plus, l’accès facilité à l’enseignement a permis aux jeunes d’augmenter le taux de bacheliers, qui augmente de plus de 42 points entre 1970 et 2000 ! Cette augmentation du nombre de bacheliers a un effet. Entre 1982 et 1999, le nombre de postes d’ouvriers non qualifiés chute d’environ un million, alors que à l’inverse, le nombre de postes d’employés non qualifiés augmente de près d’un million. Ainsi la classe ouvrière, qui représentait dans les années 1960 39,1%, ce qui en faisait le poste majoritaire, ne représente plus que 26,6% en 2002, alors que à l’inverse, la nombre d’employés passe de 18,5% en 1962, à 29,8% en 2002, soit une augmentation de 11,3 points, contre une baisse de 12,5 points pour le nombre d’ouvriers.
Cette perte du nombre d’ouvriers est amplifiée par le fait que les syndicats compte de moins en moins d’adhérants de nos jours, ce qui prouve donc que la classe populaire subit un déclin. Voilà pourquoi on peut dire que les ouvriers ayant l’impression d’appartenir à la classe populaire en 1988, ont maintenant le sentiment d’appartenir à la classe moyenne.