Bonjour à toutes et à tous,
Je me permets de vous faire partager un petit récit que j'ai écrit et dans lequel intervient Yoshiki. L'inspiration m'en est venu en écoutant "Art of Life" et surtout, en contemplant la magnifique jaquette de cet hypnotique album. Le visage de Yoshiki y est très beau.
Je sais que certains pourraient trouver cela malsain et assimiler mon récit à du Yaoi, mais je pense qu'il reste assez proche de l'univers de notre batteur pianiste fétiche.
J'aurais pu travailler davantage mon texte, mais le temps ne me le permet pas trop en ce moment.
Voici cette fiction :
------------------------------------------------------------
L'Éphèbe se promenait, plein de joie et de gaieté, dans la forêt. Il arriva devant une rivière auprès de laquelle il s'allongea pour contempler son propre reflet, tel Narcisse. Il se mit à parler tout haut, comme s'il était en pleine discussion avec sa propre image réfléchie sur l'eau : il évoqua alors sa grande beauté.
Au bout de plusieurs minutes de contemplation, il constata quelque chose d'anormal. En effet, son reflet semblait ne plus reproduire ses expressions. C'est alors que ce dernier lui sourit. Une voix s'éleva de cette image très familière : « Sais-tu à quel point tu es très beau ! ». L'Éphèbe eut un réflexe de recul, mais il ne savait que faire devant cette manifestation surnaturelle. De cette eau pourtant initialement si calme, une ombre jaillit de l'endroit où se trouvait à l'instant précédent son image reflétée. Une silhouette humaine couverte d'eau boueuse opaque venait de sortir de l'eau. Soudain, elle s'illumina. Les rayons de lumière éblouirent l'Éphèbe, qui leva sa main pour cacher ses yeux.
Rapidement, la lumière disparut. Se tenait maintenant devant l'Éphèbe un jeune homme extrêmement beau à l'apparence androgyne. Ses longs cheveux noirs à la racine, et rouge-orangés tout le long, étaient dispersés tout autour de son visage aux traits fins, dépourvu de la moindre imperfection. Ses longs yeux bridés étaient d'une éclatante magnificence, ses cils étant maquillés. Ses lèvres étaient d'un rose profond.
Il demeurait dans l'eau jusqu'à mi-corps, dévoilant un fin torse glabre, les bras en dehors. Ses mains aux doigts finement ciselés étaient posés sur l'herbe. Il avait les ongles d'un noir brillant. Il regardait l'Éphèbe un grand sourire aux lèvres et se mit à caresser ses cheveux de manière sensuelle. L'Éphèbe n'en croyait pas ses yeux, il avait devant lui l'être le plus somptueux qu'il lui ait été donné de voir. Mais ce qui était encore plus étrange, c'est que le jeune homme était totalement sec, malgré le fait qu'il venait d'émerger de l'eau. L'Éphèbe l'interrogea alors :
- Qui es-tu ?
- Je m'appelle Yoshiki. Sais-tu que je n'ai jamais vu plus beau visage que le tien ?
- De même pour moi. En ce moment même, mes yeux me délivrent la plus belle vision que je n'ai eue depuis que je suis né.
Yoshiki pencha lentement la tête de côté, comme un signe de flatterie et d'amusement.
- Pourquoi te trouves-tu dans cette rivière ? reprit l'Éphèbe.
- Je demeure au fond de ce cours d'eau. Vois-tu, cette eau est fée. Tu n'as aucune chance de t'y noyer.
- Comment cela est-il possible ?
Yoshiki délivra à l'Éphèbe un nouveau sourire plein de malice :
- Voudrais-tu bien me rejoindre dans l'eau ? Je brûle d'envie de te voir de plus près.
L'Éphèbe hésita tout d'abord, mais il ne put résister à la vue d'un tel visage. Il se leva et se déshabilla promptement. Il se tenait désormais nu, debout devant Yoshiki. Ce dernier lui tendit la main :
- Prends ma main !
Il ne sut pas lui-même pourquoi, mais l'Éphèbe hésita quelques instants. Il venait de voir jaillir d'une rivière, comme par magie, la plus belle créature sur Terre, et qui maintenant s'apprêtait à le toucher. Finalement, il tendit lui aussi sa main.
Jamais l'Éphèbe n'avait palpé une telle douceur. La main de Yoshiki était si soyeuse, et paraissait si fragile. Il commença à s'approcher de l'eau, s'accroupit puis pénétra doucement dans la rivière. Alors qu'il n'avait pas pied, il flottait lui aussi jusqu'à mi-corps. Lui-même ne semblait pas se mouiller. Il contempla le corps si frêle de Yoshiki à travers l'eau. L'Éphèbe eut les larmes aux yeux devant un tel spectacle.
- Yoshiki, tu es l'incarnation même de la perfection !
Yoshiki sourit de nouveau, puis se mit à enlacer l'Éphèbe. Ils étaient désormais serrés l'un contre l'autre. L'Éphèbe posa sa tête au creux du cou de Yoshiki, ce dernier lui caressant les cheveux.
Pendant que s'étreignaient Yoshiki et l'Éphèbe, plus loin sur la rive et au-delà de leurs champs de vision, un lapin vint boire à la surface de la rivière. Une fois désaltéré, il s'éloigna du cours d'eau, puis mourut quelques mètres plus loin.
Ils restèrent durant près de cinq minutes à se caresser. Ils ne dirent rien. L'Éphèbe se mit à penser :
- Est-ce donc cela que le paradis ? Je souhaiterais que cet instant soit éternel.
C'est à ce moment-là que Yoshiki se mit à serrer plus fort son compagnon. Au début, l'Éphèbe ne se méfia pas et interpréta ce geste comme étant la manifestation du désir croissant de Yoshiki. Cependant, il commença à sentir les ongles de son compère tenter de s'enfoncer dans son dos.
- Quelle vivacité ! Ne te rends-tu donc pas compte que tu me blesses, Yoshiki ?
Mais Yoshiki ne disait rien, il tentait de griffer si fort l'Éphèbe que ce dernier tenta de se démêler de son étreinte. Soudain, il remarqua qu'il ne flottait plus, et qu'il coulait. Yoshiki se mit alors à lui poser les mains sur sa tête, puis à la lui enfoncer sous l'eau. L'Éphèbe se débattit. Contrairement à ce que Yoshiki lui avait dit, il lui était impossible de respirer sous l'eau. Il essaya de remonter à la surface, mais Yoshiki, qui lui flottait toujours, possédait une telle force qu'il l'en empêchait.
Après avoir éprouvé le plus grand plaisir de son existence, l'Éphèbe connut la plus grande peur. Il ne pouvait plus respirer. Ses forces l'abandonnèrent tandis que la vie semblait vouloir le quitter. Sa vue se brouilla et il perdit connaissance.
L'Éphèbe se réveilla, dans sa plus grande nudité, sur l'herbe, couché sur le ventre. Il se releva et fut pris d'un grand effroi. Le cours d'eau devant lui avait disparu, la rivière s'était asséchée. Il se pencha comme il l'avait fait pour admirer son reflet, et ne vit que des poissons morts là où se trouvait auparavant la rivière.
Avait-il rêvé ? Il ne le pensait pas. La sensation de bonheur qu'il avait ressentie dans les bras de Yoshiki était trop réelle. De plus, que faisait-il tout nu, ses habits sur le sol près de lui.
L'Éphèbe se rhabilla, s'éloigna de ce qui avait été une rivière, puis éclata en sanglots.
Je me permets de vous faire partager un petit récit que j'ai écrit et dans lequel intervient Yoshiki. L'inspiration m'en est venu en écoutant "Art of Life" et surtout, en contemplant la magnifique jaquette de cet hypnotique album. Le visage de Yoshiki y est très beau.
Je sais que certains pourraient trouver cela malsain et assimiler mon récit à du Yaoi, mais je pense qu'il reste assez proche de l'univers de notre batteur pianiste fétiche.
J'aurais pu travailler davantage mon texte, mais le temps ne me le permet pas trop en ce moment.
Voici cette fiction :
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L'Éphèbe se promenait, plein de joie et de gaieté, dans la forêt. Il arriva devant une rivière auprès de laquelle il s'allongea pour contempler son propre reflet, tel Narcisse. Il se mit à parler tout haut, comme s'il était en pleine discussion avec sa propre image réfléchie sur l'eau : il évoqua alors sa grande beauté.
Au bout de plusieurs minutes de contemplation, il constata quelque chose d'anormal. En effet, son reflet semblait ne plus reproduire ses expressions. C'est alors que ce dernier lui sourit. Une voix s'éleva de cette image très familière : « Sais-tu à quel point tu es très beau ! ». L'Éphèbe eut un réflexe de recul, mais il ne savait que faire devant cette manifestation surnaturelle. De cette eau pourtant initialement si calme, une ombre jaillit de l'endroit où se trouvait à l'instant précédent son image reflétée. Une silhouette humaine couverte d'eau boueuse opaque venait de sortir de l'eau. Soudain, elle s'illumina. Les rayons de lumière éblouirent l'Éphèbe, qui leva sa main pour cacher ses yeux.
Rapidement, la lumière disparut. Se tenait maintenant devant l'Éphèbe un jeune homme extrêmement beau à l'apparence androgyne. Ses longs cheveux noirs à la racine, et rouge-orangés tout le long, étaient dispersés tout autour de son visage aux traits fins, dépourvu de la moindre imperfection. Ses longs yeux bridés étaient d'une éclatante magnificence, ses cils étant maquillés. Ses lèvres étaient d'un rose profond.
Il demeurait dans l'eau jusqu'à mi-corps, dévoilant un fin torse glabre, les bras en dehors. Ses mains aux doigts finement ciselés étaient posés sur l'herbe. Il avait les ongles d'un noir brillant. Il regardait l'Éphèbe un grand sourire aux lèvres et se mit à caresser ses cheveux de manière sensuelle. L'Éphèbe n'en croyait pas ses yeux, il avait devant lui l'être le plus somptueux qu'il lui ait été donné de voir. Mais ce qui était encore plus étrange, c'est que le jeune homme était totalement sec, malgré le fait qu'il venait d'émerger de l'eau. L'Éphèbe l'interrogea alors :
- Qui es-tu ?
- Je m'appelle Yoshiki. Sais-tu que je n'ai jamais vu plus beau visage que le tien ?
- De même pour moi. En ce moment même, mes yeux me délivrent la plus belle vision que je n'ai eue depuis que je suis né.
Yoshiki pencha lentement la tête de côté, comme un signe de flatterie et d'amusement.
- Pourquoi te trouves-tu dans cette rivière ? reprit l'Éphèbe.
- Je demeure au fond de ce cours d'eau. Vois-tu, cette eau est fée. Tu n'as aucune chance de t'y noyer.
- Comment cela est-il possible ?
Yoshiki délivra à l'Éphèbe un nouveau sourire plein de malice :
- Voudrais-tu bien me rejoindre dans l'eau ? Je brûle d'envie de te voir de plus près.
L'Éphèbe hésita tout d'abord, mais il ne put résister à la vue d'un tel visage. Il se leva et se déshabilla promptement. Il se tenait désormais nu, debout devant Yoshiki. Ce dernier lui tendit la main :
- Prends ma main !
Il ne sut pas lui-même pourquoi, mais l'Éphèbe hésita quelques instants. Il venait de voir jaillir d'une rivière, comme par magie, la plus belle créature sur Terre, et qui maintenant s'apprêtait à le toucher. Finalement, il tendit lui aussi sa main.
Jamais l'Éphèbe n'avait palpé une telle douceur. La main de Yoshiki était si soyeuse, et paraissait si fragile. Il commença à s'approcher de l'eau, s'accroupit puis pénétra doucement dans la rivière. Alors qu'il n'avait pas pied, il flottait lui aussi jusqu'à mi-corps. Lui-même ne semblait pas se mouiller. Il contempla le corps si frêle de Yoshiki à travers l'eau. L'Éphèbe eut les larmes aux yeux devant un tel spectacle.
- Yoshiki, tu es l'incarnation même de la perfection !
Yoshiki sourit de nouveau, puis se mit à enlacer l'Éphèbe. Ils étaient désormais serrés l'un contre l'autre. L'Éphèbe posa sa tête au creux du cou de Yoshiki, ce dernier lui caressant les cheveux.
Pendant que s'étreignaient Yoshiki et l'Éphèbe, plus loin sur la rive et au-delà de leurs champs de vision, un lapin vint boire à la surface de la rivière. Une fois désaltéré, il s'éloigna du cours d'eau, puis mourut quelques mètres plus loin.
Ils restèrent durant près de cinq minutes à se caresser. Ils ne dirent rien. L'Éphèbe se mit à penser :
- Est-ce donc cela que le paradis ? Je souhaiterais que cet instant soit éternel.
C'est à ce moment-là que Yoshiki se mit à serrer plus fort son compagnon. Au début, l'Éphèbe ne se méfia pas et interpréta ce geste comme étant la manifestation du désir croissant de Yoshiki. Cependant, il commença à sentir les ongles de son compère tenter de s'enfoncer dans son dos.
- Quelle vivacité ! Ne te rends-tu donc pas compte que tu me blesses, Yoshiki ?
Mais Yoshiki ne disait rien, il tentait de griffer si fort l'Éphèbe que ce dernier tenta de se démêler de son étreinte. Soudain, il remarqua qu'il ne flottait plus, et qu'il coulait. Yoshiki se mit alors à lui poser les mains sur sa tête, puis à la lui enfoncer sous l'eau. L'Éphèbe se débattit. Contrairement à ce que Yoshiki lui avait dit, il lui était impossible de respirer sous l'eau. Il essaya de remonter à la surface, mais Yoshiki, qui lui flottait toujours, possédait une telle force qu'il l'en empêchait.
Après avoir éprouvé le plus grand plaisir de son existence, l'Éphèbe connut la plus grande peur. Il ne pouvait plus respirer. Ses forces l'abandonnèrent tandis que la vie semblait vouloir le quitter. Sa vue se brouilla et il perdit connaissance.
L'Éphèbe se réveilla, dans sa plus grande nudité, sur l'herbe, couché sur le ventre. Il se releva et fut pris d'un grand effroi. Le cours d'eau devant lui avait disparu, la rivière s'était asséchée. Il se pencha comme il l'avait fait pour admirer son reflet, et ne vit que des poissons morts là où se trouvait auparavant la rivière.
Avait-il rêvé ? Il ne le pensait pas. La sensation de bonheur qu'il avait ressentie dans les bras de Yoshiki était trop réelle. De plus, que faisait-il tout nu, ses habits sur le sol près de lui.
L'Éphèbe se rhabilla, s'éloigna de ce qui avait été une rivière, puis éclata en sanglots.