Tout est dans le titre : le monstre de l'animation japonaise prend sa retraite et met un point final à sa carrière du haut de ses 72 ans.
Article dans leparisien.fr :
Ce sera son dernier opus. Après «Kaze Tachinu» («Le vent se lève»), présenté à la Mostra de Venise en compétion officielle ce weekend, le réalisateur japonais Hayo Miyazaki ne comblera plus les yeux des petits et des grands avec ses films d'animation.
A 72 ans, il a décidé de «prendre sa retraite», a annoncé ce dimanche Koji Hoshino, le président et cofondateur des studios Ghibli avec Miyazaki, qui ont produit tous les films de ce dernier.
Le créateur de «Mon voisin Totoro», «Kiki la petite sorcière», «Le château ambulant» et «Ponyo sur la falaise» n'a pas honoré le festival cinématographique italien de sa présence et n'était donc pas là pour fournir plus de précision à propos de son retrait. Il a prévu de donner une conférence de presse prochainement à Tokyo.
En lice pour le Lion d'or, «Le vent se lève» est un retour onirique sur la vie de Jiro Horikoshi, célèbre ingénieur japonais du XXème siècle qui a conçu les chasseurs bombardiers Mitsubishi A6M, utilisés par l'armée niponne pendant la seconde guerre mondiale. Les fameux chasseurs «Zéro» qui ont frappé les Américains à Pearl «Harbor en 1941. Pour son onzième film, Miyazaki a donc choisi un décor bien réel. On est loin de l'île flottante du «Château dans le ciel». Mais la poésie est toujours là. C'est d'ailleurs dans l'un des plus célèbres poèmes de Paul Valéry, «Le cimetière marin», que le réalisateur est allé piocher son titre. «Le vent se lève, il faut tenter de vivre».
Article dans leparisien.fr :
Ce sera son dernier opus. Après «Kaze Tachinu» («Le vent se lève»), présenté à la Mostra de Venise en compétion officielle ce weekend, le réalisateur japonais Hayo Miyazaki ne comblera plus les yeux des petits et des grands avec ses films d'animation.
A 72 ans, il a décidé de «prendre sa retraite», a annoncé ce dimanche Koji Hoshino, le président et cofondateur des studios Ghibli avec Miyazaki, qui ont produit tous les films de ce dernier.
Le créateur de «Mon voisin Totoro», «Kiki la petite sorcière», «Le château ambulant» et «Ponyo sur la falaise» n'a pas honoré le festival cinématographique italien de sa présence et n'était donc pas là pour fournir plus de précision à propos de son retrait. Il a prévu de donner une conférence de presse prochainement à Tokyo.
En lice pour le Lion d'or, «Le vent se lève» est un retour onirique sur la vie de Jiro Horikoshi, célèbre ingénieur japonais du XXème siècle qui a conçu les chasseurs bombardiers Mitsubishi A6M, utilisés par l'armée niponne pendant la seconde guerre mondiale. Les fameux chasseurs «Zéro» qui ont frappé les Américains à Pearl «Harbor en 1941. Pour son onzième film, Miyazaki a donc choisi un décor bien réel. On est loin de l'île flottante du «Château dans le ciel». Mais la poésie est toujours là. C'est d'ailleurs dans l'un des plus célèbres poèmes de Paul Valéry, «Le cimetière marin», que le réalisateur est allé piocher son titre. «Le vent se lève, il faut tenter de vivre».