Le Picture Product est assez complet oui (depuis les débuts à 1991, 5 titres du TD ), même si assez frustrant sur certains choix (beaucoup d'extraits déjà connus du Sabbat, du CT, seulement 1 titre pour les tournées de 93 et 95, rien sur 96...
Kurutta Taiyô, c'est vraiment l'album où le groupe trouve sa pleine identité électro-rock et l'affirme , tous les titres sont diversifiés et géniaux. Malgré leur talent il leur aura fallu attendre le 6ème album et des années de travail à un rythme effréné pour s'accomplir totalement artistiquement.
Dans leur discographie on peut distinguer des périodes assez larges et des albums "orphelins" (concernant le style, je ne sais pas si le terme est très heureux, c'est celui qui me vient, ils interviennent essentiellement en transition entre 2 grandes périodes, mais pas toujours...):
-Période new-wave 1987-1989 : période très homogène et assez joyeuse, Taboo possède une teinte déjà plus sombre.
-Aku no hana 1990 : album gothique à l'ambiance globalement tamisée aussi réussi qu'étrange, au style unique à l'image de son visuel gris chaud, leur plus gros succès commercial porté par le hit homonyme et le retour en grâce...
-Période cyberpunk 1991-2003 : une fois son identité découverte, BT va prendre le temps d'en décliner les nuances sur tous les albums, les plus "extrêmes" du cyberpunk étant Kurutta Taiyô, Sexy Stream Liner et Mona Lisa Overdrive.
-Darker Than Darkness 1993 : à peine le groupe a t-il trouvé son "son" qu'Imai repart pour un album dans une autre direction géniale et contradictoire, à la fois dark (forcément XD...), ésotérique, le tout porté par des influences musicales souvent plus chaleureuse (dub, funk, métalreggae...).
-Jûsankai wa gekkô 2005 : je n'ai jamais compris qui était le gamin (?) blond au 1er plan sur le visuel. Sorti à l'époque (de manière calculée ?) en plein délire gothic lolita, BT propose une interprétation magistrale du mouvement et beaucoup moins clichée, plus alternative, du gothique cabaret, décalé, et de subtiles références à certaines BO de films d'horreur cultes des 70's, mais comportant tout de même son quota de fonds sonores de messes noires et d'incantations (Dôkeshi A et surtout Gesshoku sont vraiment flippantes), sans oublier le transcendant et possédé Muma. Le seul problème de cet album rouge et noir, c'est que beaucoup de non-fans de BT l'ont pris au pied de la lettre et ont considéré qu'il devait forcément être leur meilleur album parce que c'était gothique, sans s'intéresser à la variété et à la qualité proposée tout au long de leur carrière.
-Période old rock-électro 2007 à 2012 : on passe là plutôt au rose et noir dès Tenshi no revolver. Plutôt que de trop s'enterrer dans le morbide, BT propose encore des choses fabuleuses (l'album Memento Mori aussi), un virage toujours plus décalé est pris, parfois cabotin, c'est un choix risqué mais intelligent pour ne pas lasser. Quitte à atteindre les limites des fans du groupe... Si les titres old rock les plus radicaux sont sur Yumemiru Uchû, l'album trouve encore un équilibre (périlleux) avec un autre versant de titres plus synthés. Par contre Razzle Dazzle, s'il comporte d'excellents titres, est plus "indigeste", je le comparerais volontiers avec Shine de Luna Sea, très rempli mais avec des titres vraiment trop différents et inégaux.
-Période 2014 à aujourd'hui : contemporaine donc forcément plus difficile à définir, les 4 albums possèdent vraiment tous un univers bien distinct et pourtant il y a une continuité expressionniste, surréaliste, électro, le son semble toujours plus travaillé, parfois sursaturé d'effets tout en restant captivant. Abracadabra est encore plus surprenant à bien des égards. Pourvu que ça dure !
Kurutta Taiyô, c'est vraiment l'album où le groupe trouve sa pleine identité électro-rock et l'affirme , tous les titres sont diversifiés et géniaux. Malgré leur talent il leur aura fallu attendre le 6ème album et des années de travail à un rythme effréné pour s'accomplir totalement artistiquement.
Dans leur discographie on peut distinguer des périodes assez larges et des albums "orphelins" (concernant le style, je ne sais pas si le terme est très heureux, c'est celui qui me vient, ils interviennent essentiellement en transition entre 2 grandes périodes, mais pas toujours...):
-Période new-wave 1987-1989 : période très homogène et assez joyeuse, Taboo possède une teinte déjà plus sombre.
-Aku no hana 1990 : album gothique à l'ambiance globalement tamisée aussi réussi qu'étrange, au style unique à l'image de son visuel gris chaud, leur plus gros succès commercial porté par le hit homonyme et le retour en grâce...
-Période cyberpunk 1991-2003 : une fois son identité découverte, BT va prendre le temps d'en décliner les nuances sur tous les albums, les plus "extrêmes" du cyberpunk étant Kurutta Taiyô, Sexy Stream Liner et Mona Lisa Overdrive.
-Darker Than Darkness 1993 : à peine le groupe a t-il trouvé son "son" qu'Imai repart pour un album dans une autre direction géniale et contradictoire, à la fois dark (forcément XD...), ésotérique, le tout porté par des influences musicales souvent plus chaleureuse (dub, funk, métalreggae...).
-Jûsankai wa gekkô 2005 : je n'ai jamais compris qui était le gamin (?) blond au 1er plan sur le visuel. Sorti à l'époque (de manière calculée ?) en plein délire gothic lolita, BT propose une interprétation magistrale du mouvement et beaucoup moins clichée, plus alternative, du gothique cabaret, décalé, et de subtiles références à certaines BO de films d'horreur cultes des 70's, mais comportant tout de même son quota de fonds sonores de messes noires et d'incantations (Dôkeshi A et surtout Gesshoku sont vraiment flippantes), sans oublier le transcendant et possédé Muma. Le seul problème de cet album rouge et noir, c'est que beaucoup de non-fans de BT l'ont pris au pied de la lettre et ont considéré qu'il devait forcément être leur meilleur album parce que c'était gothique, sans s'intéresser à la variété et à la qualité proposée tout au long de leur carrière.
-Période old rock-électro 2007 à 2012 : on passe là plutôt au rose et noir dès Tenshi no revolver. Plutôt que de trop s'enterrer dans le morbide, BT propose encore des choses fabuleuses (l'album Memento Mori aussi), un virage toujours plus décalé est pris, parfois cabotin, c'est un choix risqué mais intelligent pour ne pas lasser. Quitte à atteindre les limites des fans du groupe... Si les titres old rock les plus radicaux sont sur Yumemiru Uchû, l'album trouve encore un équilibre (périlleux) avec un autre versant de titres plus synthés. Par contre Razzle Dazzle, s'il comporte d'excellents titres, est plus "indigeste", je le comparerais volontiers avec Shine de Luna Sea, très rempli mais avec des titres vraiment trop différents et inégaux.
-Période 2014 à aujourd'hui : contemporaine donc forcément plus difficile à définir, les 4 albums possèdent vraiment tous un univers bien distinct et pourtant il y a une continuité expressionniste, surréaliste, électro, le son semble toujours plus travaillé, parfois sursaturé d'effets tout en restant captivant. Abracadabra est encore plus surprenant à bien des égards. Pourvu que ça dure !