Marjorie a écrit:Pour mon cas, après chacune de mes césariennes les infirmières m'ont obligé aussi de remarcher dès le lendemain.
Je n'arrivai pas à me tenir droit tellement ça me tirait sur la cicatrice (surtout la 1ère) et j'avais très mal au bas du ventre mais n'est nécessaire de le faire.
Bah le soucis, c'est que c'est proscris médicalement de remarcher aussi rapidement après une opération, mais ils forcent les patients. Normalement, tu ne devrais pas marcher avant d'avoir passer certaines étapes (d'abord un assis dans le lit, assis sur le bord et un debout) et ça ce n'est que la partie mécanique du niveau aide-soignant (je ne parle même pas de ce que kiné, psychomot ou médecin devraient dire et savoir sur le sujet). Comme pour le SHA, les médecins ne sont pas d'accord entre eux, du coup ils continuent de forcer parce que le débat n'existe pas... Pas plus tard qu'hier, j'ai contredit une médecin... elle ne l'a pas bien pris, ils n'aiment pas ça, même entre eux pour le bien d'un patient :/
Dans le genre médecin à la con, après mon opération de l'appendicite, j'ai passé ma nuit à vomir, au point où un autre passage au bloc était en prévision. 6 heures plus tard, le médecin de jour m'a dit : Aller faut marcher... J'ai dit non et il m'a fait chier tout le temps d'hospitalisation. J'ai marché quand je pouvais et me sentais en capacité de le faire.
Pour la partie pro, j'ai accompagné des enfants ayant eu une pose de tige métallique (je n'ai plus le terme technique) dans le dos pour éviter le port d'un corset. Après l'opération c'est : allongé (transport sur un brancard en ambulance uniquement), puis remise au fauteuil par période, remise au fauteuil complète et ensuite on teste la marche par petite séance. Certes ce n'est pas la même opération, mais remarcher du lendemain d'une opération c'est trop tôt.
Bref, tout ça pour dire, les médecins font un peu ce qu'ils veulent, la remise en cause est quelque-chose de plutôt complexe... mais voilà, marcher si peu après une opération, c'est aller trop vite.
Après, bien évidemment, la mobilité est importante, mais pas au détriment du patient. Se montrer qu'il peut le faire aussi rapidement, ça peut avoir un effet positif comme négatif, parce que oui, il marche, mais ce qu'il ressent, en terme de douleur et l'image diminué que ça donne de lui peuvent avoir un effet négatif.