Tiens, Jean Beudebois à posté...
- Jean Beudebois... C'est pas l'autre con qui nous a fait chier avec son camping à X et qui finalement n'a pas arrêté de gueuler que le concert était, de son avis, nul à chier ?!
- Ouais...
- Et il est allé au concert de Yoshiki alors qu'il était parti pour lui pisser à la gueule ?
- Ouais...
- Et il vient encore faire un commentaire sur le concert ?!
- Ouais..
- Ah putaiiiin
wait, WAIT, WAIT !!!
Bon, un peu de sérieux.
Je ne vais pas m'attarder sur cette affaire des numéros mais -AUSCHWITZ- j'en pense pas moins que c'est très moyen moyen et dans tous les concerts que j'ai fait, je n'ai eu droit à ces conneries QUE pour X et Yoshiki. Même Luna Sea à Bochum, avec la horde de visual kei présent, on a pas du tout été emmerdé. Pas que je sache, du moins.
Seule chose à dire; c'est minable et, du coup, l'ambiance de la file d'attente était vraiment très moyenne. Comme pour X, nous sommes resté en groupe et c'était marre.
bref, passons à ce qui compte vraiment, le concert;
Comme dit, la setlist, on était déjà au jus (même si j'affirmais le contraire à une amie qui se reconnaîtra). Pas de surprise, juste l'absence de Tears -que je vais logiquement expliquer, et la présence d'un morceau "national", en l’occurrence, l'Hymne à l'amour.
Premier constat: le son était impeccable. Je n'ai pas eu le moindre soucis avec la technique. Je ne sais pas si c'était le cas pour tous mais de là où je me trouvais -au milieu, c'était vraiment très clean.
L'écran géant, comme on le savait aussi, c'est vraiment autre chose que les pauvres skin du lecteur windows media qu'on a eu pour X en 2011 et, PUTAIN, la puissance et l'émotion dans les images, quand on est dedans, c'est juste OUF.
L'introduction avec la rétrospective 2010/2011 en a fait pleurer plus d'un et notre coeur, à TOUTES et TOUS, battait comme jamais devant Yoshiki en France. J'en met ma jambe au feu.
Yoshiki était, comme à son habitude, un peu hébétée... mais pour le coup, vu comme il voyage à droite-à gauche en ce moment, je ne porte pas cela à son encontre. Au contraire, c'était "mignon".
Mais, surtout, Yoshiki était clairement à fond. Il n'hésitait pas à rire avec nous, de nos conneries (haha, quand il parlait de Anniversary, il déconnait en disant qu'il n'aurait pas pu écrire pour l'Empereur du Japon un morceau de death métal et lorsque j'ai gueulé un gros "yeeeeaaah" façon metal, il a fait le signe des cornes, c'était mignon), de ses conneries... L'ambiance était détendue et, ça va paraître gnangnan mais je le dis, l'ambiance transpirait d'amour. Ça dégoulinait d'amour.
Mais pas l'amour neuneuqu'on pourrait penser de la part de Yoshiki: du vrai amour.
Les 3/4 des personnes présentent à ce Yoshiki Classical connaissent l'histoire de X. L'histoire de Yoshiki. Et lorsque Yoshiki ne JOUE PAS la comédie et ne parvient plus à parler lorsque tombe un silence de mort, même moi j'ai eu vraiment du mal à retenir mes larmes. Je trouve que Yoshiki met parfois en avant, de manière un peu malsaine, la mort de ses proches (comme au Grammy Museum) mais ce soir-là, la démarche qui à la base ne servait qu'à introduire le morceau qu'il dédie à ces gens, cette démarche est devenu presque confidence. Une souffrance profonde qu'il désire partager avec nous qui l'acceptons avec notre propre amour de l'artiste.
Aussi, je ne sais pas si ce fut le cas sur les autres prestations, mais j'ai l'impression que nous sommes parmi les seuls à avoir eu le droit à la présentation de son "sextet", ces -magnifiques- musiciennes et de la chanteuse de Violet UK.
Du coup, avec les moments où il s'est adressé à nous, le concert qui a débuté à 20h a durée pas mal de temps (nous en sommes sortie qu'à 22h15) et c'est ce qui explique principalement, à mon avis, l'absence de morceaux comme Tears.
Mais il faut aussi souligner qu'une fois le dernier morceau (Endless Rain) achevé, Yoshiki est revenu, me semble-t-il, par TROIS fois sur scène pour toucher les gens, récupérer leurs offrandes (Sereb qui lui file son album, haha !) et "jouer" avec eux (les drapeaux).
Malgré quelques couacs de la part de Yoshiki (et pertes de partition qui le conduise à des petites improvisations), ce concert, on peut le dire, c'était vraiment NOTRE concert. Je pense que, pour l'audience comme pour l'artiste, nous avons tous vécu quelque chose d'extrêmement fort.
Du coup, cette fois, ce n'est pas un "fuck you, Yoshiki" que je souhaite adresser mais un
"Merci, Yoshiki".